vendredi 23 février 2007

Nouvelles du Tyrol

Résumé parce que c’est vraiment hyper long aujourd’hui : La luge sans neige c’est moins marrant que c’qu’on pourrait imaginer. A Los Angeles, les loyers sont identiques à ceux d’Innsbruck. Y’a plus de saisons.

Bien chers tous,
Chers bien tous,
Tous bien chers,

J’espère que tout se passe bien pour vous et que vous vivez bien le réchauffement de la Planète. Pour ma part, je le vis super bien puisqu’Innsbruck la belle est plongée sous un soleil printanier. Les bestioles elles y comprennent que dalle, les oiseaux gazouillent et les marmottes sont crevées, ça fait maintenant 1 an qu’elles n’ont pas pioncé. Y a que les autrichiennes qui tirent la gueule parce qu’elles peuvent pas sortir leur moumoute léopard d’Hiver, mais en même temps ça change pas trop de l’habitude, j’ai pas encore vu d’autrichiennes qui souriaient. En effet, l’autrichienne, -certainement porte- t’elle les séquelles des cuites de sa mère au schnaps pendant la grossesse-, elle sourie jamais, et quand elle danse, t’as l’impression qu’elle est en deuil. Sauf qu’en général, quand t’es en deuil, tu danses pas sur un bar avec une bouteille de bière à la main…Enfin, c’est mon avis perso….As far than i’m concerned…Enfin, moi en tout cas, quand je suis triste, je danse pas avec une bouteille cautionnée (on est en Autriche, toutes les bouteilles ont une caution) en me frottant le postérieur contre une fontaine à bière.

Vous aurez compris que l’Autriche, c’est hyper festif. Ca danse, ca tire la gueule, ca fait pas de ski parce qu’ ya pas de neige. Allez savoir comment je m’éclate ici. Aussi étrange que cela puisse paraître, bah chui pas trop mal ici. Chui même assez bien. Au jour d’aujourd’hui (comme dirait Hélène Rolles dans son rôle phare d’Hélène dans Hélène et les garçons), je ne comprends pas pourquoi je suis bien ici. Ah c’est ptêt parce que j’ai passé une journée au sauna et que j’ai vu les kikis de tout Innsbruck. Et on a beau dire, c’est ptêt naturel et tout, mais ça fait quand même bizarre de croiser ta boulangère habillée après…Tu la regardes plus trop dans les yeux. Et d’un coup, t’as même plus du tout envie de bouffer ses brötchen.

Les mecs ici ils sont marrants. Ils disent des trucs, t’as l’impression qu’ils sont cons, et puis après tu te dis : " Mais non ! Ils sont juste autrichiens ". Notamment ce petit Patrick qui m’expliquait dernièrement qu’il voulait vivre à Los Angeles parce que les prix des loyers sont identiques à ceux d’Innsbruck et qui conclut cette conversation passionnante en proclamant hyper sérieusement : " Ne rentre pas chez toi à pied, c’est dangereux, c’est à cause des marocains "(il doit y avoir 5 marocains à Innsbruck…Mais ça suffit pour plonger le Tyrol dans la terreur). Et là, t’as beau adorer les blagues racistes, tu peux pas t’empêcher de penser, que, quand même, c’est pas trop un hasard si le p’tit moustachu a fait son " nid " (jeu de mot d’historien) dans ce pays.

A propos de racisme, j’avais oublié que je travaillais au Ministère des Affaires Etrangères, et donc par conséquent, dans la diplomatie. Vous connaissez mon humour parfois douteux ; je pense désormais qu’il n’est pas compatible avec ma future carrière de diplomate. J’apprends à l’Institut que l’on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. Mais en même temps, cette nana qui venait me rendre un reportage sur le Sénégal, elle avait l’air d’avoir de l’humour.. Aussi ai-je été étonnée de sa réaction primaire lorsque je lui dis " Vous avez aimé ? Ils sont quand même…Et je me passe la main devant le visage pour signifier qu’ils ne sont pas très clairs les acteurs de ce reportage… " La nana me regarde avec des yeux atterrés donc je pense qu’elle n’a pas compris ma super blague….alors je lui montre d’un signe de tête discret le fils de la directrice qui regarde la télé en attendant sa mère au fond du bureau et dont le papa est camerounais (La Directrice est tout à fait normale, blonde aux yeux bleus…On comprend pas) et je lui refais le signe de la main devant le visage…..Mêmes yeux atterrés… Je vois d’ici Maman se crisper devant son ordi en lisant ces horreurs, mais Maman, tu crois que l’Autriche ça a changé depuis le IIIème Reich ? ! ? Je m’adapte moi ! !

Conclusion : Je vais arrêter de faire de l’humour ici, pour le bien de l’Institut d’abord, puis pour celui de ma Maman qui doit avoir honte du manque total d’humanité de sa fille (Mais Maman ! Tu le sais que je sors qu’avec des arabes et des noirs !). Mais j’ai des limites quand même. Je me permets de faire de l’humour avec certaines personnes et j’enjolive en racontant, mais jamais, jamais, je ne me permettrais, par exemple, d’appeler, comme ca de but en blanc, Son Excellence Sérénissime Monsieur l’Ambassadeur pour lui dire : " Ta mère suce des bites en enfer "* ….Non bien sûr que non, au préalable je mettrais une chaussette sur la bouche pour pas qu’il me reconnaisse.

* C’est pas de moi maman, c’est le film l’exorciste, je suis pas aussi grossière !


C'est très important de représenter la France, aussi le Ministère des Affaires Etrangères insiste lourdement sur le standing de ses employés


Il faut promouvoir la langue française, par tous les moyens... Ici, un de nos enseignants pendant un cours de préparation pour le Delf


Il faut être aimable au téléphone, conciliant, et accepter les compromis...


et ne pas hésiter à se retrousser les manches, car à l'Institut français, ya vraiment beaucoup de boulot

Dans un autre domaine, on peut dire que la vie en coloc, ça a son charme. Entre ma coloc hypocondriaque, mon coloc qui fait du sport toutes les 5 minutes et qui court même quand il est à a maison, et mon deuxième coloc qui fait une collection de petites voitures….On s’éclate. Là où on s’éclate le plus, c’est lorsqu’ils décident qu’il faut me parler en français. Simone, elle, parle de façon irréprochable grâce à son petit (ami) suisse, ce qui donne parfois d’agréables surprises quand elle te parle de la " buvette de pâturage " avec l’accent de la pub Ovomaltine. Matthias, lui, essaie vaguement de communiquer, et ça donne " je suis tout rouge parce que le froid est dans la rue à vélo ". Quant à Bene, mon coloc allemand, il ne connaît que des phrases essentielles en français du type : Salut Chérie ou encore Jean Luc c’est toi ?, et dès que je rentre à la maison et qu’il entend la porte, s’il est de bonne humeur j’entends systématiquement du fond de l’appart " salut chérie ", ou bien " Jean-Luc c’est toi ? "….Sachant que les colocs ici se nomment Matthias, Simone et sophie, en définitive, y a peu de raisons que Jean Luc débarque….Bref…..C’est super fun chez moi.

Je pourrais encore vous raconter un tas de trucs super fendards genre l’amende de 20 euros que je me suis tapée à 22 heures par la " police des poubelles " parce que mon sac destiné à la ben " conserve et ferraille " contenait une paire de bretelles…..Va savoir ce qu’elle foutait là cette paire de bretelles…et comment tu fais essayais-je vaguement de leur expliquer pour jeter une paire de bretelles à la poubelle ? ? Tu la découpes en 3, pour que chaque morceau aille respectivement dans les bens " attache en fer de bretelles ", " cuir de bretelles", " tissu en élasthanne de bretelles ", voire en 4 morceaux si elle contient un peu de skaï…. ? ? ? ? ! ! Quel pays de cons. En fait, les arabes ici, ils brûlent pas de voitures, ils respectent juste pas le tri sélectif… C’est pour ça que les autrichiens aimeraient qu’ils aillent tous en France (Notamment à Paris la capitale du terrorisme. " Sophie ? C’est vrai qu’à Paris, tu peux pas laisser ton sac par terre à 40 mètres de toi pendant que tu vas poster une lettre ? ? ? ". Oui c’est vrai Ducon ! ! Mais chez moi tu peux jeter tes poubelles dans la Seine, tout le monde s’en fout ! !)

Bref, je pourrais vous raconter ça, mais ça sert à rien, vous avez saisi que l’Autriche est un monde paranormal où cohabitent elfes, trolls et police des poubelles….Une utopie……. Les mecs ils traversent quand c’est VERT POUR EUX ! ! ! Ils laissent leur portable et leur carte bleue sur la table de la boîte de nuit, et si tu perds une pièce de 1 euro, ils font un test ADN, ils appellent interpole, chai pas c’qui foutent, mais ils te la renvoient ta pièce ! ! Doit y avoir une loi tacite qui dit qu’on te coupe les oreilles si tu ramasses une pièce par terre !

C’est pas normal un pays pareil ! ! Mais attends ! Les mecs que tu connais pas ils te souhaitent un bon anniversaire et ils te filent un cadeau ! ! Une vieille à l’Institut a été me chercher un apfelstrudel parce que je répondais à sa question ! ! Alors que c’est mon boulot ! ! ! Heureusement que les Erasmus français sont là quand même…Sinon ca ferait un peu trop pays des Bisounours où on chante dans la montagne en se nourrissant d’Edelweiss.

Je m’arrête là pour cette fois-ci, car ça fait quand même beaucoup de choses à lire d’un coup, et j’aimerais pas vous assommer avec mon amour de l’Autriche. Le principal à savoir, c’est que c’est vraiment bizarre ici, mais que les montagnes sont super belles et que le rythme de vie est très reposant, entre 2 randonnées et 2 chocolats chauds, ou 2 dopple whooper, car j’ai cette chance inouïe…. : Le Burger King est encore implanté en Autriche ! !

Je vous embrasse tous bien bien fort et souhaite vous voir bien vite pour que vous me contiez votre vie de fou dans ce pays de terroristes qu’est la France.

Mit freundlichen Grüssen,
So la tyrolienne




Une rousse et un Schleu arrêtés par la police des poubelles

Mon ami Filip. Quand je l'ai rencontré, il était dans la neige et il faisait du breakdance avec deux de ses potes, Frank et Adel. (car ils se sont promis, d'être toujours réunis, o-oyeah)

Au Tyrol, la fête est plus folle

Aujourd’hui le mail est très long. Voici le résumé : Sauercraut. Thierry from Marbella aus Innsbruck. J’ai prêté mon pull.

Chers amis,
Vous vous demandez pourquoi je n’ai pas donné de nouvelles depuis, fiout...Une sacrée lurette. .. Et bien je dois vous avouer une chose.. Innsbruck la Blanche, Innsbruck la belle, Innsbruck la rouge, regorge d’endroits complètement fous qui m’ont fait perdre la notion du temps. Heu non, en fait, bien que j’aie vu une discothèque et un musée, (et un cinéma aussi !), je travaille comme une forcenée et n’ai pas le temps de penser à autre chose qu’à mon colloc qui ne fait jamais la vaisselle.

Mes semaines à L’IF d’Innsbruck se déroulent dans la plus grande illégalité, plus de 60 heures de travail hebdomadaire, et des soirées mondaines en veux- tu en voilà pour promouvoir la culture française (" et mon cul, c’est du poulet ? " diront certains)… Bref. Mes relations de travail avec la maîtresse des lieux sont parfois douteuses et passent des " S. tu es trop bonne " (ne vous méprenez pas sur le sens de cette expression, il ne s’agit pas du " t’es bonne " de la balade nocturne aux Halles, mais de celui qui signifie " oh, mais comme tu es compétente et efficace ! Qui aurait donc pensé à faire cette affiche programmant un cours de chansons françaises avec des textes de Tom Poisson ? ") au désormais très fameux, puisque repris à l’unisson par toutes les stagiaires, " Mais tu n’aurais pas pu te coiffer ? On dirait une souillon "… Ah ! On rigole vraiment bien ici ! Que Paris va me sembler triste en rentrant !

La team "Rice Krispies" de l'Institut français: une blonde, une rousse, une brune


Mais qu’est ce qu’on fout dans un IF (pardon.. à L’I F d’Innsbruck) me demanderez-vous ? et bien c’est simple.. On prépare des foies de volailles pour faire un cours de cuisine française. Je peux même vous dire qu’1 foie, ca va, 2 foies ca va, 15 foies, on tient le choc, mais qu’au 20ème foie, on demande gentiment si Helmut, qui fout rien depuis t’à l’heure peut pas vous relayer, afin d’éviter d’enrichir le plat de foies avec du vomi. Voici mon œuvre (sans vomi, alors imaginez avec) :




Il était une foie, un cours de cuisine à l'I F d'Innsbruck


Et puis ce qu’est vachement bien quand on fait un cours de cuisine, c’est la surprise que font les serveurs, à savoir, chanter des chansons bien de chez nous. Aussi entendrez-vous, lors des dîners de l’Institut français d’Innsbruck, des cantiques sacrés fredonnés avec l’accent tyrolien, en canon, et à trois voix : " Ch’aime le chambon et le saucisseuu, ch’aime le champon quand il est pon.. " Vous aurez évidemment reconnu le fameux " boire un petit coup c’est agréable ". (films bientôt disponibles)…


Les participants du cours de cuisine de l'I f

Les serveurs, qui s'apprêtent à chanter "boire un petit coup"

Quand les Autrichiens chantent en français


Tant de choses incroyables se passent ici qu’il m’est difficile de sélectionner les plus croustillantes. J’habite désormais dans une chambre en forme de triangle, mais pas n’importe quel triangle je vous prie (heu isocèle rectangle ça existe ou pas ?), un triangle avec vue sur la montagne et sur les pistes de ski (j’en profite pour vous dire que par skyeurope, 60 euros A/R pour venir skier gratos). Les collocs sont forts sympathiques bien que l’une s’appelle Simone, que l’autre soit le sosie d’Austeen Power, avec les mêmes lunettes, les mêmes blagues, et la même mini jaune, et bien qu’il fasse du tunning, et bien, encore, que le 3ème colloc ne se nourrisse que de tomates mozzarella et de sirop à la framboise. Ils sont sympathiques disais-je. La pire est partie. C’est celle qui m’a refilé sa chambre. Katharina. Soit Katha. Soit en allemand " die Katha ". Soit en français, " La cata "…Et oh, mon dieu comme elle porte bien son nom…. ! Je vous passe les détails, mais j’ai rarement connu quelqu’un d’aussi bête …




Mes colocs préférés. Bene colorie une voiture pour que Simone puisse jouer avec, d'où le fameux adage "En voiture Simone"


et Matthias, le sportif italien

Une conversation passionnante et bien cadrée




Une fois qu'on a pigé qu'il faut pas se tenir droit, c'est tout à fait vivable d'habiter dans un triangle

Sinon, je pourrais aussi vous parler de " Thierry from Marbella aus Innsbruck ", mais ca se fait pas trop de se moquer de lui, même s’il porte des lunettes de soleil quand il neige(ok la réverbération !), qu’il s’adosse sur le mur pour te parler comme dans une série américaine, qu’il te susurre à l’oreille " tu sais que je chantais avec Gilbert Bécaud "(qui en est mort le pauvre.), et qu’il te prend dans ses bras quand tu arrives par hasard dans son restaurant en chantant avec son oreillette la " salsa du démon "(qu’il ponctue de " ahé ce soir on lève les braas pour l’Institut français d’Innsbruuuuuuck " et qu’il accompagne succinctement au piano (il a cette particularité de jouer avec un unique doigt)….Bref, Thierry n’est pas un simple animateur de bar branché d’Innsbruck…Il vient de Marbella, il a fait les plus grandes soirées à Saint Raphaël et il est sorti 3 ans avec Hélène Ségara…..reBref…vous aurez compris que Thierry from Marbella aus Innsbruck, n’était pas n’importe qui.



Thierry from Marbella aus Innsbruck

Cadeau bonus, le Graaaaaand Thierry en live et interview privée. Si la classe avait un nom, elle s'appelerait Thierry.


Ce qui est épatant aussi ici, ce sont les noms des consuls de l’ambassade qui viennent vérifier si l’institut français correspond bien aux normes du ministère des affaires étrangères… Et là je dois dire qu’ils ont fait fort dans leur casting. Nous avons reçu Monsieur Fourmi, et Monsieur Sauvage, sans compter notre illustre directrice, Madame Del Planque…..Je confirme, tout est bien français ici…… A part Sarah Wilson que je viens de rencontrer ! ! ! ! !….une anglaise pareille, toute hystérique, pareil, mais blonde, et qui, elle, n’a jamais dirigé mon Master, puiqu’elle n’est qu’un vulgaire homonyme. Pour ceux qui connaissent pas Sarah Wilson, ce qui est étonnant puisque j’en parle tout le temps, c’est l’équivalent de Monsieur Vandernoot pour Fabien…et si vous voyez pas non plus et bah….tant pis)……….

Bon, à un moment, il va falloir que j’arrête d’être cynique et de dire vraiment comment ca se passe. Je suis super bien ici. Le boulot est formidable. J’organise des festivals internationaux de danse contemporaine (Oh tiens ? Ma passion ! ! quelle coïncidence), je vais prochainement lancer des festivals de théâtre d’objets et de nouveau cirque (Oh tiens !reMa passion ! Quelle recoïncidence)….Quelques moments rudes, ce sont les aléas de la distance, mais beaucoup de moments superbes, de randonnées dans la montagne, d’air pur, de marmotte en hibernation (je mets pas au pluriel tant que j’en aurais pas vu 2) et de tyroliens en costumes traditionnels.

En un mot on peut résumer la chose : je suis heureuse à Innsbruck. Me manque mon petit astronaute qui de temps en temps vient me voir quand il doit passer checker une " coiffe de fusée " (lui dîtes pas que j’ai toujours pas trop intégré ce que c’était vraiment une coiffe de fusée…ni comment ca se " check " d’ailleurs..) à Zürich… Et vous ? Viendrez-vous passer un Week-end de folie dans la capitale du Tyrol ? On ne s’imagine pas comme ça…mais la vie nocturne est très alternative ici….(je vous ai pas dit que la mode vestimentaire était le léopard à Innsbruck ? aucun lien fils unique….j’ai juste oublié de vous parler de plein de trucs capitaux.)
Quoi qu’il en soit, je vous embrasse tous bien fort et espère recevoir bientôt de vos bonnes nouvelles.(Vous pouvez aussi balancer les mauvaises…m’enfin, tant qu’à choisir..)


Spéciales cace-dedi à mes fidèles compagnons Julien de Berlin et Elo de Venise qui fêtent leur anniv


Gros gros baisers transalpins ! !
Mit freundlichen Grüssen

vendredi 16 février 2007

Week-end à Vérone

Week-end à Vérone, ou la joie de visiter 39 églises 2 jours après la Saint valentin, à 4 jambes, à 6 heures d'Innsbruck en train , à 3 heures de Paris en avion, en 48 heures


Les Arènes



Les Arènes
2 cons aux Arènes

Musée archéologique



Le balcon de la connasse

le mur taggé de la connasse



Première égliseDeuxième église




37 ème église





Az le Véronais, content de visiter la 38ème église


38ème église



La rue d'l' amouuuuur


La rue d'l'amouuur interdite aux piétons comme l'indique le panneau en haut à droite. Ils ont même posté un flic belge sous le panneau pour bien faire respecter la loi

Az le Véronais, content de visiter la rue d'l'amouuuuuuur

Fin de Vérone, vue de haut..................Retour à Innsbruck

samedi 10 février 2007

Florence et Benjamin en Toscane, à moins que ça soit Toscane et Benjamin à Florence..Encore que...bref


Bon, de ce voyage magnifique en Toscane et à Florence, la capitale de l'éclectisme architectural ( Monsieur Levert) chez notre cher Benjamin, je ne vous donnerai que l'essentiel. Et par souci de ne pas copier le guide du routard, et parce que je n'ai pas eu l'autorisation de reproduction, je ne vous montrerai pas Le David.....................................................................Mais pour ne pas vous frustrer, car il s'agit tout de même d'une oeuvre majeure, voici, en avant- première, ce à quoi le Routard n'a jamais pensé: les photos des gens qui prennent David en photo. Voilà.









Donc ça, c'était Florence, maintenant je vous montre San Geminiano......................





.......................Et son carnaval.......................



Et, à l'occasion de ce carnaval, un fou rire mémorable, je dirais même un fou rire filé, puisque, le soir même, dans la volonté de tirer une de mes photos dans ces petites bornes en libre service pour l'envoyer à Grand-papa, la machine devint folle, et au lieu de me développer cette jolie petite fenêtre à laquelle pendait un linge délicat, elle me développa:







Blanche-Neige en basket..............................................


Alors faut pas chercher.............Un fou rire ça s'explique pas, allez savoir si c'est plutôt toutes les fraises et les colerettes qui sont drôles, ou le gros noeud qui fait 5 fois la tête de la fillette, ou alors son désinterêt total pour le carnaval tandis que sa grand-mère la promène sur la place du village, et puis ces baskets! enfin!



D'ailleurs, à propos de fou rire, parait que ca rend beau de rigoler, je pense que nous sommes l'exception qui confirme la règle. Observons ce garçon qui, stoïque, est plutôt miam-miam





Comparons- le maintenant à un moment de fou rire sur une obscure blague sur les "Cyprès si loin"





Ne le trouvez- vous subitement laid?? EXTREMEMENT LAID!



Par souci de ne pas perdre un camarade par cette vanne ridicule, l'auteur se sent obligé de restituer la partie cachée du cliché, et de montrer que, lui non plus, quand il a un fou rire, il est pas beau à voir.



Conclusion de ce voyage en Toscane. Ne riez jamais d'une blague sur les "Cyprès si loin".